Ecoute empathique

La CNV au service des ressources humaines

Je me suis offert une formation en communication non violente ! Je me sentais attirée depuis longtemps par la méthode de Marshall Rosenberg mais je trouvais toujours une bonne raison pour reculer cet apprentissage, 6 jours intensifs en immersion… ce n’est pas évident de trouver le temps et l’énergie !

La communion non violente, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est une pratique qui permet de se connecter l’émotion chez soi ou chez l’autre avec bienveillance c’est à dire sans jugement encore moins exprimé. Si ceux qui pratiquent la CNV (pour les intimes) sont parfois caricaturés en « Bisounours », je pense que cela tient à la maladresse de certains débutants car la méthode est ardue. On peut se retrouver en train de parler bizarrement, de sujets peu abordés « je me sens », « j’ai besoin », « qu’est-ce que ça te fait quand je te dis ça? ».
Je pense également que ce nom de communication non violente est mal choisi ! Il ne s’agit évidemment pas de nier la violence qui se trouve chez nous et dans le monde, mais plutôt de tendre vers sa suppression dans nos relations d’abord à soi même et aux autres ensuite. On observe, on écoute, à la recherche d’un besoin fondamental (repos, sécurité, jeu, apprentissage…) satisfait ou non.

Mais vous me demanderez à quoi ça sert d’écouter ses sentiments ou de chercher ses besoins ? Je suis allée chercher dans la CNV de quoi être au clair avec moi même, mieux gérer mes émotions, afin d’être disponible pour un échange authentique. D’autre part, faire le tri chez moi me permet aussi d’étoffer mon vocabulaire et ma connaissance des émotions et des besoins car je peux découvrir chez les autres, que ce que je connais chez moi !

J’espère enfin développer son utilisation dans mon métier, les rh ! Premièrement, en étant en paix avec moi-même, j’assure une présence de qualité lé à mes interlocuteurs, candidat collaborateur manager dirigeant…

Ensuite j’y vois une possibilité d’approfondir mes techniques d’entretien que se soit pour un recrutement, ou un entretien professionnel.
  • Poser peu de questions, les plus ouvertes possible
  • Ne pas craindre le poids et la liberté du silence dans un face à face
  • Chercher le déclic de l’ouverture chez l’autre –  trouver la faille pour que mon interlocuteur sorte de son discours préparé et que nous ayons un échange authentique
  • Ouvrir le champ d’investigation en partant des plus beaux succès, des meilleurs moments ou du pire échec… pour apprendre comment ils se sont sentis à ce moment-là, quel était le besoin satisfait ou non chez eux.
  • Sortir de mes jugements des cases dans lesquelles je peux mettre mes interlocuteurs parfois
  • Laisser de la place au non verbal, écouter ce qui se trouve derrière les mots prononcés, car nous n’utilisons pas toujours les mêmes
Bref, après 15 ans d’expérience, il était temps d’ouvrir de nouvelles pistes de développement dans mon métier ! La CNV n’est qu’un début, que je voulais partager avec vous.
À suivre !